EXPOSITION - ÉVÈNEMENT
25 mai - 30 juin 2022
TAXALÉ
25 mai - 30 juin 2022
@l’ATELIER, Dakar Biennale OFF (SN).
︎ Dossier de presse
Dans le cadre de la Biennale de Dakar OFF 2022. Par le Collectif Eaux Fortes.
Commissariat d’exposition : Marynet J. / Eaux Fortes
Avec : Mour Fall, Cléophée R. F. Moser, Sandra Seghir
Les trois artistes, dont les histoires sont intimement liées à la ville de Dakar, sont rassemblé.e.s dans cette exposition autour de la notion de « TAXALÉ » une expression qui vient du Wolof urbain et qui décrit l’effort et la volonté dans le labeur, notamment celui qui contribue à bâtir des avenirs désirables et apaisés sur tous les plans de l’existence ; du professionnel au spirituel, du sensible au matériel, et ce malgré des obstacles et les difficultés.
C’est d’une quête qu’il s’agit, une quête de ressources et d’énergies pour joindre les deux bouts, pour relever des défis. Cette quête, bien qu’intérieure et portée par un désir d’épanouissements et de réalisation, ne peut toutefois s’accomplir sans l’appui de l’environnement de vie, celui de la communauté qui pousse à œuvrer pour le bien commun et celui de la nature qui nous nourrit. C’est dans ce sens que TAXALÉ traite de toutes les petites actions individuelles, informelles, initiées par chacune et chacun, et qui, dans leur accumulation, prennent indirectement part à des choses plus grandes ; maintenir la solidarité et l’égalité dans la société, faire subsister des écosystèmes, défendre les terres, prendre soin des aïeux, en soit, participer et veiller sur les communs. Dans un parcours jalonné d’espaces forts et d’installations immersives, l’exposition TAXALÉ déploie ses ambitions de sensibilisation à la cause écologique et sociale - parce que l’un ne va pas sans l‘autre - en prouvant qu’une plongée physique et sensorielle au cœur des œuvres d’art permet de se figurer plus concrètement les luttes et les labeurs qu’il reste à mener.
Pour évoquer ces voies tortueuses que l’on emprunte et qui se révèlent être une épreuve de construction de soi, CLÉOPHÉE R.F. MOSER présente une imposante installation « Évasion : un temple à soi » sur le toit de l’Atelier, qui s’inspire du récit de la Conférence des oiseaux (1177) du poète soufi persan Farid al-Din Attar. Cette installation en fer forgé prend la forme d’une cage à oiseau ouverte sur le ciel, laissant s’échapper les oiseaux tissés dans des tapis de prières, mais redescendant sur terre pour retrouver les choses matérielles ; un envol qui ne peut se faire sans prise de conscience de son environnement.
SANDRA SEGHIR explore la notion de « forger », à la foi dans son sens littéral par le travail du métal et comme la puissance du verbe qui l’accompagne dans la tradition, forger c’est faire exister symboliquement. L’artiste fait appel à l’univers du feu et du métal en proposant des installations réunissant toiles de fer, sculptures de charbon, toiles de feu et papiers brulés pour réaliser un pont entre la figure de l’araignée tisserande et celle de l’artiste, toutes deux réunies par leur nécessité créatrice.
MOUR FALL présente un ensemble d’œuvres qui traitent de la relation à la nature comme une nécessité pour l‘humanité de se soigner des maux qu’elle s’est infligée à elle-même au cours de l’histoire, et des relations de pouvoir que cela a engendré. Plusieurs photographies et vidéos de l’artiste sont présentées, lesquelles sont issues, pour « Faju », d’une performance réalisée à Gorée portant sur une quête vers l’élévation spirituelle et la seconde, « Montagne noire », sur le travail des femmes et leurs statuts sociaux en Casamance.
La région de Dakar est victime des conséquences de l’urgence climatique, et va vivre ces changements de manière brutale. De ce constat, Mour Fall présente une installation immersive inédite, « La voix du feu s’entend », une forêt brûlée, entièrement consumée mais dont la marque de la calcination demeure.
Montage et accrochage : Merci à Alioune Samb, Diara Seck Meyer, Cheikh Gning, Stéphane Garrick et Assane Seye.
Merci aux artiste Jean Jacques Toué et Androa Mindre Kolo pour leurs perfromances lors de l’inauguration de l’exposition.
Communication visuelle : Marynet J.
Rédaction et communication : Marynet J. et Cléophée Moser
Merci à nos partenaires Batimat, Solidarité Laïque, Maison Kalao et l’Atelier.
EXPOSITION - ÉVÈNEMENT
13 - 23 janvier 2022
BORN AGAIN, RAISED BY YOU
13 - 23 janvier 2022
@POUSH Manifesto,
Clichy (FR).
︎ Dossier de presse
Par le Collectif Eaux Fortes.
Commissariat d’exposition : Cléophée Moser, Marynet J., Beya Gille Gacha, Céline Fantino.
À l’échelle du temps, le vivant est constamment contraint à vivre des événements bouleversants qui lui intiment de se transformer, de muter pour garantir sa pérennité ; une relation à son milieu dégradée, l’exercice d’un rapport toxique sur son système, un événement traumatique, une inversion polaire, un climat délétère. S’enclenche alors dans l’organisme une métamorphose qui demande un effort énergétique, et met en œuvre un processus irréversible. Il faut se défaire d’une maison-ego, d’une enveloppe intime ou collective, et laisser derrière les mues du passé. À notre époque cependant, la capacité de “résilience” qui permet de surmonter le choc, lui survivre et engager une transformation pour se retrouver dans le monde, semble basculer vers un outil politique, une arme de soumission.
Face à l’impératif de devoir absolument tenir, renaître après disparition, résister aux pressions qui pèsent sur le corps comme sur l’environnement, comment l’imaginaire artistique éclaire-t-il les tensions en jeu et les ressources sensibles possibles dans notre présent ? Quelles stratégies - d’urgence ou développées dans le temps long - sont mises en œuvre pour accompagner la mutation ? Ou au contraire, pour lui opposer, fugitivement ou publiquement, une résistance ?
Explorant les passages du corps au souffle, du politique à la cellule familiale, de l’intime au social, de la sphère institutionnelle à la dévotion personnelle, l’évènement BORN AGAIN, RAISED BY YOU étudie les représentations que trouve le verbe “renaître” dans un corpus d’oeuvres écrites aux féminins plurielles. Réalisées en sororité, l’exposition et sa programmation de performances tirent un fil de pensée depuis la citation d’introduction de La Parabole du Semeur d’Octavia Butler « Peut-on rationnellement enlever au phoenix qui renaît de ses cendres la douleur d’avoir dû brûler ? », en direction des jubilations du poète Rûmi « J’étais cru, je fus cuit, je brûle désormais » ; pour interroger les conditions dans lesquelles “renaître” peut signifier une émancipation, une libération sensible, comme politique et une quête d’harmonie avec l’environnement.
Sondant les rapports étroits entre objets, corps et environnements dans une optique d’écologie relationnelle, le collectif Eaux Fortes réalise pour l’évènement une programmation vivante et une scénographie d’ampleur qui transforme Poush Manifesto en parcours immersif pour conduire les visiteurs dans un voyage initiatique dans l’espace et le temps, fait de passages ritualisés, d’expériences sensorielles et de rencontres troublantes.
De l’aube au crépuscule, de l’utérus au lit de mort, de l’hiver à l’automne, en passant par un printemps gelé dans la vieillesse et un désert de béton caniculaire, le parcours et les temps forts BORN AGAIN, RAISED BY YOU s’envisagent comme une succession d’âges et de milieux habités dans lesquels les oeuvres, les matières, les publics et les artistes en présence entrent en friction, corrélés, ensemble dans les épreuves et les émerveillements.
Avec : Myriam Mihindou, Cecilia Granara, Mehdi Georges Lahlou, Anna Tje, Tabita Rézaire, Michel Jocaille, Juan Ferrari, Hannah Archambault, Ican Ramageli, Andrea Jankovic & Oxanna Bertrand, Emmanuelle Ducrocq, Kenia Almaraz Murillo, Silina Syan, Chadi Meystre, Judith Deschamps, Chloé Sassi, Macha Pangilinan, Low Lov, Beya Gille Gacha, Céline Fantino, Cléophée Moser, Hoàng Nguyên Lê et Marynet J.
Montage et accrochage : Merci à Martin Petitjean, Marlo Canovsky, Ican Ramageli, Grégory Hartock, Fariel Ayad, Michel Jocaille, Alexandre Gain, Romain Houg, Eva May, Thomas Segura, Junior Barona, Giorgio Fichera, Wong Kei Ying, Servane Varnese, Kevin Brichard, Grigori Michel.
Merci à l’IESA et aux Beaux-Arts de Paris pour le prêt de matériel.
Merci à nos partenaires Hilbert, Poush Manifesto et Morpho.
Rédaction et communication :
Cléophée Moser, Marynet J., Beya Gille Gacha, Céline Fantino.
Communication visuelle : Marynet J., Martin Petitjean.
Nous remercions également nos contributrices et contributeurs Kiss Kiss Bank Bank Dafné Kritharas, Alizé Moser, Sophie Dejean, Marie Olivia Nore, Dominique Moser, Martin Petitjean, Jean-Patrick Gille, Laurie Jacquetty, Fleur de Féral, Shaman Dolpi, Benoit Gille, Thomas Meerman, Edouard Dumas, Julia Dejean, Elena Korzhenevich, Mathilde Demay, Isabelle Gaudrat, Gwenaëlle Fenon, Diane Bell, Rosemary Browning, Alexis Gautier, Kadia Moisson, Delphine Goater, Bình Lê Van Dromme, Ursula Bak, Beatrice Gau-Archambault, Louis Le Kim, Paul Archambault, Mariola Duchauchoy-Creuzin, Flora Pachelska, Justine Veillard, Iwona Racine, Goska Moll, Thomas Cheveux, Elso Dewever, Déborah Lopez, Eleonore Vann-Keo, Patricia et Philippe Jeannerod, Marj Bo, Pauline Jeannerod, Lisa Nguyen, Bettie Nin, Véronique Atlani, Maeva Musica, Aviva Brooks, Anna Tjé, Alain Friedel, Clément Chardon, Solynka Dumas, Olivier Noel, Clara Mouton, Giorgio Fichera, Clara Mouton, Thomas Tranlé, Sylvie Blocher, Borane Gille, Neals Niat.
EXPOSITION - ÉVÈNEMENT
25 septembre - 17 octobre 2020
MAISON DE FORCE
25 septembre - 17 octobre 2020
@Aedaen,
Strasbourg
(FR).
︎ Dossier de presse
︎ Revue de presse
︎ Catalogue (Bientôt disponible dans notre shop)
Par le Collectif Eaux Fortes.
Commissariat d’exposition : Cléophée Moser et Marynet J.
Du 25 septembre au 17 octobre 2020, le collectif artistique Eaux Fortes présentait une exposition d’envergure à AEDAEN Gallery, Strasbourg. Intitulée Maison de Force, cette manifestation est un parcours artistique, réflexif, sensible et esthétique hors des sentiers battus. Dans un décor immersif qui transforme AEDAEN en lieu de vie, 26 artistes internationaux et un collectif engagé remettent en question la force comme impératif, et tentent de donner au sensible une place nouvelle dans la construction de nos
imaginaires et de nos sociétés.
Les œuvres exposées décortiquent les relations de pouvoir, analysent la mécanique des modèles asservissants, et identifient des moyens de les démanteler, de les déconstruire, d’entrer en résistance. Pour beaucoup, les pratiques de ces artistes apparaissent comme des recettes magiques libératrices, qui permettent d’imaginer autrement nos relations.
Avec : Sylvie Blocher, Edwige Aplogan, Emo de Medeiros, Tabita Rézaire, Geneviève Aïssi, Thiemoko Claude Diarra, Bettie Nin, Jean David Nkot, Eric Androa Mindre Kolo, Paola Guigou, Beya Gille Gacha, Ghizlane Sahli, Cléophée Moser, José Aparício Gonç alves, Hoàng Lê, Tickson Mbuyi, Ida Simon Raynaud, Precy Numbi, Mickaël Dragicevic, Nyaba Leon Ouedraogo, Nathalie Seiller et Caroline Veith, Anita Mobando a.k.a. New mama, Mour Fall, Marie Edith Charni Robinne et Lucie Nichelmann.
Avec une performance inaugurale d’Eric Androa Mindre Kolo et du collectif Eaux Fortes, une projection spéciale de Hoàng Lê, et l’aimable participation des chercheur.ses Yves Citton, Kahena Sanaâ, et du laboratoire Hyperthèses (Robin Birgé et Sarah Calba).
Montage et accrochage : Jules Courdier, Adama Koroma, Marjorie Bonnet, Benoit Raza, Sarah Drapeau, Amandine Bohn, Hana Mtir, Gwendoline Machado Palma, Marina Da Silva, Clément Chardon, Mickaël Dragicevic, Hoang Lê, Geneviève Aïssi, Maëva Heitz, Beya Gille Gacha, Baskia et Kebra, Paola Guigou, Ezolina Vallauri, Alain Friedel, Pauline J.Bhutia, Antoine Houtmann, Jean Christophe Da Silva, Androa Mindre Kolo, Marine Borek, Edwige Aplogan, Marc Robert, Paola Del Monte, Maylis Hoareau Filippi, Flavien Cuni, Kahena Sanaa, Precy Numbi. Communication visuelle : Clément Chardon, Martin Petitjean.Rédaction et communication :Cléophée Moser, Marynet J., Julie Aubry-Tirel.
Nous remercions également Arno Perf, Emo de Medeiros, Thiemoko Claude Diarra, Sylvie Blocher, Bettie Nin, Ghizlane Sahli, Ida Simon Raynaud, Tickson Mbuyi, Mour Fall, Bekim Tahiri, Tony Mamba, Ladies With Attitude, Mouss, Les sons d'la rue, Nyaba Leon Ouedraogo, Nathalie Seiller et Caroline Veith, Tabita Rezaire, José Aparício Gonçalves, Yves Citton, Lucie Nichelmänn, Anita Mobando a.k.a New Mama, Jean-David Nkot, Marie Edith Charni Robinne, Hyperthèses (Robin Birgé et Sarah Calba), Immersive Element (Raph' et Elise), Cindy Olohou, Estelle Onema, Hélène et Adama Mama Souk, Lilian et Melissa de Aedaen, Patrick et Raphaël, Bernard Goy et Semrana Grisevic.